Affichage des articles dont le libellé est communication. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est communication. Afficher tous les articles
vendredi 11 décembre 2020
lundi 26 juin 2017
étude autisme communication
Message d'étudiante pour les familles de Belgique,
de Haute-Normandie et départements limitrophes
Étude portant sur la communication sociale
précoce : recherche sur les enfants avec autisme âgés au maximum de 6 ans,
entre 0 et 2 ans d’âge de développement, avec groupe-témoin d’enfants
tout-venant âgés au maximum de 2 ans.
Bonjour,
Dans le cadre de mon Master de Psychologie,
« Développement atypique et orthopédagogie », à l’Université
catholique de Louvain la Neuve, je réalise mon mémoire sur les spécificités de
communication sociale précoce des enfants ayant un trouble du spectre
autistique.
Pour réaliser
cette étude, je recherche des parents qui accepteraient que leur enfant
participe. Cette étude respecte les règles de déontologie des psychologues,
notamment l’anonymat et la possibilité de se retirer à tout moment, et est
encadrée par la Docteure Marine Houssa, de l’Université catholique de
Louvain-la-Neuve.
L’étude cherche à
comparer les comportements de communication sociale précoce des enfants avec un
trouble du spectre autistique par rapport à des enfants tout-venant. Je recherche donc des enfants avec un
Trouble du spectre autistique qui ont maximum 6 ans (et entre 0 et 2 ans d’âge
de développement) mais aussi des enfants tout-venant qui ont maximum 2 ans.
Je fais mes études
à Louvain-la-Neuve mais je dispose d’une voiture donc je peux être très mobile.
Je suis également française (Haute Normandie et départements limitrophes), donc
je peux aussi faire des passations avec des enfants de cette région. La
participation des enfants consiste à prendre part à des petits jeux (imitation,
recherche d’objet, etc…) avec moi-même, mais vous également.
Pour les enfants
avec un trouble du spectre autistique, afin d’évaluer le plus précisément
possible leur âge de développement, il sera nécessaire de faire un test (le PEP
3). Afin de faciliter l’analyse des données, il sera nécessaire de filmer les
séquences de jeux.
Je tiens à vous
rassurer sur le fait que les vidéos ne seront utilisées que dans le cadre de
cette recherche (donc non diffusées en dehors de ce cadre) et seront conservées
en lieu sûr.
Pour vous
remercier de votre participation, nous vous transmettrons un rapport reprenant
les différentes observations faites lors des séquences.
Votre
participation nous serait précieuse afin de mieux comprendre les spécificités
de communication chez les jeunes enfants ayant un autisme pour les repérer
peut-être plus précocement mais aussi pour pouvoir adapter nos interventions
auprès d'eux !!!
Si vous souhaitez
plus d'informations, n'hésitez pas à me contacter ! Je pourrais également vous
transmettre la lettre d'information reprenant plus précisément le déroulement
de cette recherche. Je vous remercie par avance, et n'hésitez pas à partager.
Marlène Van Tornhout
marlene.vantornhout@student.uclouvain.bemardi 13 juin 2017
Ginisty et l’enfonçage des portes ouvertes
Ginisty et l’enfonçage des portes ouvertes
(Noël tombera le 25 décembre cette année,
explication by Gini)
On ne dit plus une « lapalissade »
mais une « giniglissade »
Extrait d’un article lu aujourd’hui sur le site de la RTBF à propos du scandale du Samu
social à Bruxelles :
…Un changement de nom sera-t-il suffisant ? Et
puis surtout, quand doit-il intervenir ? Pour Christophe Ginisty, expert en
communication, il y a des timings à respecter. [Mouarff ‘l’expert’ en com dont
le nom sur les recherches google sera pour l’éternité lié au Chevalier Orange…
Alors, qu’est-ce qu’il dit le Gini ? On
attend de savoir sa pensée profonde avec impatience. Attention, il y aura 2
chocs philosophiques dans votre vie. Nietzsche puis Gini.]
« Un
changement de nom ne pourra intervenir que lorsque la crise sera totalement
derrière », explique l'expert. « Changer de nom pendant la crise
donnera le sentiment que l'on souhaite masquer quelque chose alors que le
problème de fond est toujours présent. Dans le cas du Samusocial, qui est un
cas très particulier, les problèmes ne sont pas encore évacués. D'autant qu'une
commission d'enquête va être mise sur pied et que le Samusocial fera encore
l'actualité pendant plusieurs semaines. Il faudra donc attendre un apaisement
total dans le dossier avant de procéder à une modification du nom. »
Heureusement qu’il a ses copains pour lui faire
un peu de pub, notre pauvre Gini qui espère se refaire une santé chez les
Belges après avoir été multi-carbonisé en France…
On avait les exilés fiscaux, les exilés
mentaux, il nous manquait notre exilé-tout-faux…
C’est plus un Samu social qui lui faut, c’est
une amnistie générale, pardon une amnésie digitale…
mardi 11 juin 2013
Un droit fondamental pour l'être humain, avec ou sans autisme
Une analyse de Paul Tréhin :
Dans cette étude
on trouve le paragraphe suivant :
“Difficulty navigating the terrain of
friendships and social interaction is a hallmark feature of autism,” Shattuck
said. “Nonetheless, many people with autism do indeed have a social appetite. They
yearn for connection with others. We need better ways of supporting positive
social connection and of preventing social isolation.”
Traduction :
"La difficulté de naviguer sur le terrain de l'amitié et
de l'interaction sociale est un des
traits caractéristiques de l'autisme», a déclaré Shattuck. "Néanmoins, de
nombreuses personnes atteintes d'autisme ont un appétit social.
Ils aspirent à la connexion avec les autres. Nous avons besoin
de meilleures façons de soutenir le lien social positif et de prévenir l'isolement social ».
Contrairement aux
propositions de psychanalystes disant qu’il faut attendre l’émergence du désir
avant d’éduquer les enfants autistes, cette étude, comme d’autres l’ayant
précédée, montre que les personnes autistes ont un appétit social ; ce qui
leur manque pour rassasier cet appétit social, ce sont les moyens de participer
à la vie sociale, moyens de communication et d’interaction. En gros il
leur manque un « langage social » ; comme tous les langages,
plus jeune on les apprend, plus facile est cet apprentissage.
Avec l’aide
d’apprentissages précoces, on permet aux potentialités présentes chez les
enfants autistes d’être exprimées. Si on ne permet pas à l’enfant d’apprendre
les moyens de communication et d’interaction, on l’enferme là concrètement dans
son autisme, au sens de Bleuler. Les enfants sortent le plus souvent plus
autistes de l’hôpital de jour qu’ils n’y étaient entrés.
Je rappelle comment
Lorna Wing avait exprimé cette idée de manière humoristique : « Dans
un hôpital de jour, l’équipe soignante décide d’aider les enfants autistes en
intégrant un chien dans le service pédopsychiatrique. Au bout de 15 jours,
le psychiatre décide d’aller voir le résultat de cette expérience : il
entre dans la salle où on avait mis le chien avec les enfants autistes et il
voit le chien dans un coin de la salle, en train de se balancer d’avant en
arrière ».
Plus sérieusement,
les problèmes rencontrés par les enfants autistes à l’école, à la maison ou
dans le tissu social tiennent au fait qu’ils n’ont pas accès à la communication
et aux processus d’interaction, ce qui les conduit souvent à s’exprimer avec ce
qu’on appelle « des troubles du comportement ». Lors d’un
exposé du Pr Shoppler à Limoges sur le thème des « des troubles du
comportement » il a commencé son intervention par une présentation
des stratégies éducatives. Comme j’étais traducteur je me suis dit qu’il devait
s’être trompé de thème.
Mais en fait, pas
du tout : il a fait remarquer que si on avait donné, grâce à l’éducation,
aux enfants autistes des moyens de communication et d’interactions sociales en
général « les troubles du comportement » n’apparaissaient
pas. Quand on sait et peu dire « J’ai faim », « J’ai soif »
ou, plus grave, « J’ai mal », on n’a pas besoin d’essayer d’exprimer
cela par des gestes ou des cris violents pour obtenir une réponse et de l’aide.
Contrairement à ce
que croient les psychanalystes et les équipes dans le médico-social, les
« troubles du comportement » ne sont pas intrinsèques à
l’autisme.
Notez qu’on
reproche une collusion entre les TCC (Thérapies Cognitivo-Comportementales) et
les instituts pharmaceutiques, or ce sont surtout les psychiatres dans les
hôpitaux psychiatriques ou les psychiatres dans les établissements du médico-social
qui prescrivent le plus de neuroleptiques ; cela principalement pour
éviter au personnel de subir les « troubles du comportement » qu’ils
ne savent, en général, pas gérer autrement.
Les TCC au
contraire permettent d’éviter le plus possible d’avoir recours à des
médications qui transforment les personnes autistes en zombies.
Inscription à :
Articles (Atom)