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lundi 26 juin 2017

étude autisme communication


Message d'étudiante pour les familles de Belgique,
de Haute-Normandie et départements limitrophes


Étude portant sur la communication sociale précoce : recherche sur les enfants avec autisme âgés au maximum de 6 ans, entre 0 et 2 ans d’âge de développement, avec groupe-témoin d’enfants tout-venant âgés au maximum de 2 ans.


Bonjour,

Dans le cadre de mon Master de Psychologie, « Développement atypique et orthopédagogie », à l’Université catholique de Louvain la Neuve, je réalise mon mémoire sur les spécificités de communication sociale précoce des enfants ayant un trouble du spectre autistique.

Pour réaliser cette étude, je recherche des parents qui accepteraient que leur enfant participe. Cette étude respecte les règles de déontologie des psychologues, notamment l’anonymat et la possibilité de se retirer à tout moment, et est encadrée par la Docteure Marine Houssa, de l’Université catholique de Louvain-la-Neuve.

L’étude cherche à comparer les comportements de communication sociale précoce des enfants avec un trouble du spectre autistique par rapport à des enfants tout-venant. Je recherche donc des enfants avec un Trouble du spectre autistique qui ont maximum 6 ans (et entre 0 et 2 ans d’âge de développement) mais aussi des enfants tout-venant qui ont maximum 2 ans.

Je fais mes études à Louvain-la-Neuve mais je dispose d’une voiture donc je peux être très mobile. Je suis également française (Haute Normandie et départements limitrophes), donc je peux aussi faire des passations avec des enfants de cette région. La participation des enfants consiste à prendre part à des petits jeux (imitation, recherche d’objet, etc…) avec moi-même, mais vous également.

Pour les enfants avec un trouble du spectre autistique, afin d’évaluer le plus précisément possible leur âge de développement, il sera nécessaire de faire un test (le PEP 3). Afin de faciliter l’analyse des données, il sera nécessaire de filmer les séquences de jeux.

Je tiens à vous rassurer sur le fait que les vidéos ne seront utilisées que dans le cadre de cette recherche (donc non diffusées en dehors de ce cadre) et seront conservées en lieu sûr.

Pour vous remercier de votre participation, nous vous transmettrons un rapport reprenant les différentes observations faites lors des séquences.

Votre participation nous serait précieuse afin de mieux comprendre les spécificités de communication chez les jeunes enfants ayant un autisme pour les repérer peut-être plus précocement mais aussi pour pouvoir adapter nos interventions auprès d'eux !!!

Si vous souhaitez plus d'informations, n'hésitez pas à me contacter ! Je pourrais également vous transmettre la lettre d'information reprenant plus précisément le déroulement de cette recherche. Je vous remercie par avance, et n'hésitez pas à partager.

Marlène Van Tornhout
marlene.vantornhout@student.uclouvain.be

mardi 13 juin 2017

Ginisty et l’enfonçage des portes ouvertes


Ginisty et l’enfonçage des portes ouvertes
(Noël tombera le 25 décembre cette année, explication by Gini)
On ne dit plus une « lapalissade » mais une « giniglissade »
Extrait d’un article lu aujourd’hui sur le site de la RTBF à propos du scandale du Samu social à Bruxelles :

…Un changement de nom sera-t-il suffisant ? Et puis surtout, quand doit-il intervenir ? Pour Christophe Ginisty, expert en communication, il y a des timings à respecter. [Mouarff ‘l’expert’ en com dont le nom sur les recherches google sera pour l’éternité lié au Chevalier Orange…

Alors, qu’est-ce qu’il dit le Gini ? On attend de savoir sa pensée profonde avec impatience. Attention, il y aura 2 chocs philosophiques dans votre vie. Nietzsche puis Gini.]

 « Un changement de nom ne pourra intervenir que lorsque la crise sera totalement derrière », explique l'expert. « Changer de nom pendant la crise donnera le sentiment que l'on souhaite masquer quelque chose alors que le problème de fond est toujours présent. Dans le cas du Samusocial, qui est un cas très particulier, les problèmes ne sont pas encore évacués. D'autant qu'une commission d'enquête va être mise sur pied et que le Samusocial fera encore l'actualité pendant plusieurs semaines. Il faudra donc attendre un apaisement total dans le dossier avant de procéder à une modification du nom. »

Heureusement qu’il a ses copains pour lui faire un peu de pub, notre pauvre Gini qui espère se refaire une santé chez les Belges après avoir été multi-carbonisé en France

On avait les exilés fiscaux, les exilés mentaux, il nous manquait notre exilé-tout-faux…

C’est plus un Samu social qui lui faut, c’est une amnistie générale, pardon une amnésie digitale…


mardi 11 juin 2013

Un droit fondamental pour l'être humain, avec ou sans autisme


Une analyse de Paul Tréhin :


Dans cette étude on trouve le paragraphe suivant :

 “Difficulty navigating the terrain of friendships and social interaction is a hallmark feature of autism,” Shattuck said. “Nonetheless, many people with autism do indeed have a social appetite. They yearn for connection with others. We need better ways of supporting positive social connection and of preventing social isolation.”

Traduction :

 "La difficulté de naviguer sur le terrain de l'amitié et de l'interaction sociale est un des traits caractéristiques de l'autisme», a déclaré Shattuck. "Néanmoins, de nombreuses personnes atteintes d'autisme ont un appétit social. Ils aspirent à la connexion avec les autres. Nous avons besoin de meilleures façons de soutenir le lien social positif et de prévenir l'isolement social ».

Contrairement aux propositions de psychanalystes disant qu’il faut attendre l’émergence du désir avant d’éduquer les enfants autistes, cette étude, comme d’autres l’ayant précédée, montre que les personnes autistes ont un appétit social ; ce qui leur manque pour rassasier cet appétit social, ce sont les moyens de participer à  la vie sociale, moyens de communication et d’interaction. En gros il leur manque un « langage social » ; comme tous les langages, plus jeune on les apprend, plus facile est cet apprentissage.
 
Avec l’aide d’apprentissages précoces, on permet aux potentialités présentes chez les enfants autistes d’être exprimées. Si on ne permet pas à l’enfant d’apprendre les moyens de communication et d’interaction, on l’enferme là concrètement dans son autisme, au sens de Bleuler. Les enfants sortent le plus souvent plus autistes de l’hôpital de jour qu’ils n’y étaient entrés.
 
 
 

Je rappelle comment Lorna Wing avait exprimé cette idée de manière humoristique : « Dans un hôpital de jour, l’équipe soignante décide d’aider les enfants autistes en intégrant un chien dans le service pédopsychiatrique.  Au bout de 15 jours, le psychiatre décide d’aller voir le résultat de cette expérience : il entre dans la salle où on avait mis le chien avec les enfants autistes et il voit le chien dans un coin de la salle, en train de se balancer d’avant en arrière ».

Plus sérieusement, les problèmes rencontrés par les enfants autistes à l’école, à la maison ou dans le tissu social tiennent au fait qu’ils n’ont pas accès à la communication et aux processus d’interaction, ce qui les conduit souvent à s’exprimer avec ce qu’on appelle « des troubles du comportement ».  Lors d’un exposé du Pr Shoppler à Limoges sur le thème des « des troubles du comportement »  il a commencé son intervention par une présentation des stratégies éducatives. Comme j’étais traducteur je me suis dit qu’il devait s’être trompé de thème.

Mais en fait, pas du tout : il a fait remarquer que si on avait donné, grâce à l’éducation, aux enfants autistes des moyens de communication et d’interactions sociales en général «  les troubles du  comportement »  n’apparaissaient pas. Quand on sait et peu dire « J’ai faim », « J’ai soif » ou, plus grave, « J’ai mal », on n’a pas besoin d’essayer d’exprimer cela par des gestes ou des cris violents pour obtenir une réponse et de l’aide.

Contrairement à ce que croient les psychanalystes et les équipes dans le médico-social, les « troubles du comportement »  ne sont pas intrinsèques à l’autisme. 

Notez qu’on reproche une collusion entre les TCC (Thérapies Cognitivo-Comportementales) et les instituts pharmaceutiques, or ce sont surtout les psychiatres dans les hôpitaux psychiatriques ou les psychiatres dans les établissements du médico-social qui prescrivent le plus de neuroleptiques ; cela principalement pour éviter au personnel de subir les « troubles du comportement » qu’ils ne savent, en général, pas gérer autrement.

Les TCC au contraire permettent d’éviter le plus possible d’avoir recours à des médications qui transforment les personnes autistes en zombies.