Page 11 et 12 (sur le
papier) ou pages 17 et 18 (document pdf) du compte rendu intégral de la
Commission de Santé publique, de l’Environnement et du Renouveau de la Société
du 03/02/2015
Question de Mme
Gerkens, députée écolo, à Mme Maggie de Block, ministre des Affaires sociales et de la Santé publique,
à propos du plan autisme Belgique. Lisez bien le passage en rouge.
« 05.02
Muriel Gerkens (Ecolo-Groen): Madame la ministre, outre ce rapport du
Conseil supérieur de la Santé, il y a également un rapport publié, il y a
quelques mois, par le KCE, relatif à l'offre existante dans la prise en charge
et l'accompagnement des enfants et adolescents avec autisme, ainsi que de leurs
familles.
Les approches sont aujourd'hui diversifiées, dans
leurs références théoriques ainsi que dans leurs méthodes. Cette diversité est particulièrement
importante, de manière à permettre la complémentarité et à pouvoir s'adapter à
l'évolution des enfants, des adolescents et de leurs familles, dans les
différents moments de leur vie et en fonction de l'équilibre de leur maladie et
des difficultés qu'ils rencontrent.
Le KCE a essayé d'identifier les interventions qui
reposent sur une base scientifique et propose l'élaboration d'un plan
d'intervention individualisé à long terme pour chacun de ces enfants et
adolescents.
Il suggère également une approche psychosociale qui
vise à améliorer la communication et l'autonomie et qui implique les membres de
la famille dans le processus. Il recommande également
un travail en équipe multidisciplinaire se
retrouvant autour de critères de qualité partagés.
À partir de cette recommandation que je ne peux que
partager, le KCE souligne qu'il manque de données scientifiques suffisantes, de
suivi "recherche-action" sur le long terme pour évaluer correctement et
organiser les pratiques les plus adéquates. Ils ont dès lors dû se baser essentiellement sur de la littérature.
Indépendamment ou dans le cadre d'un
éventuel plan autisme, cette diversité et cette nécessité de recherche-action
impliquant différentes références théoriques autour de critères partagés est
particulièrement importante à défendre maintenant puisqu'on constate des
rivalités entre écoles méthodologiques, entre types d'intervention.
Les familles paraissent parfois prises en
otage entre ces différentes écoles qui, pour certaines, sont plus cognitives et
comportementalistes et d'autres plus psychodynamiques. Les responsables politiques doivent être vigilants pour permettre cette
multidisciplinarité.
Madame la ministre, comment comptez-vous donner
suite à ce rapport du KCE et, plus particulièrement, à deux recommandations, l'une
relative au travail en équipe multidisciplinaire se réunissant autour de
critères de qualité partagés. Comment faire pour évoluer dans ce sens? L'autre
est la recommandation de donner la possibilité aux équipes de participer à la
recherche clinique visant à démontrer l'efficacité d'intervention prometteuse
ou controversée. On constate ces conflits mais on manque de référence, de suivi
à long terme. Il est dès lors important que les équipes puissent participer. »
Plus
ludique, j’ai retrouvé une petite perle.
Je
vous rassure, ils ne sont pas tous comme ça !
Même
en France !
L’honneur
est sauf… la vérité aussi ! Y'a de l'espoir !!!
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