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lundi 8 août 2022

Critique perso du film « Notre-Dame brûle »

 

J’ai vu « Notre-Dame brûle » en DVD. Je l’avais loupé au cinéma (le film n’était pas resté assez longtemps dans les salles belges pour que mon emploi du temps me permette une vision sur très grand écran).

Malgré des moments un peu trop « mélo » mais est-ce vraiment trop, quand l’histoire est tellement dramatique ? le film est saisissant, bien sûr par ses effets spéciaux, mais aussi par son aspect factuel :  toutes les invraisemblances du scénario se sont, hélas, véritablement déroulées….

Ce qui avait été révélé par la presse (parfois au sujet du film plus que celui de l’incendie) est bien passé en revue : certains pompiers envoyés pour la première fois au feu, colonnes acheminant l’eau de la cathédrale percées, embouteillages et travaux retardant l’arrivée des pompiers, système d’alarme défaillant, vigile unique et sous-formé (et remplaçant ce jour-là deux fois : de jour et prolongé pour la soirée en raison d’une absence de papiers pour son successeur horaire), chantier insécure, cigarettes grillées malgré l’interdiction, produits inflammables, courts-circuits - le risque d’incendie est toujours au maximum lors de travaux - multiples hypothèses de la cause - sans qu’aucune ne soit à ce jour retenue – la réplique de la couronne du Christ sauvée avant la vraie relique, car le régisseur de Notre-Dame qui avait les bonnes clés était coincé dans les mauvais transports collectifs de Paris et d’Île-de-France…

(OK, j’ai bouleversé l’ordre chronologique des faits/du film mais je pense que cela ne nuira pas à la compréhension de cette modeste « critique »).

On passera sur certaines envolées musicales et l’introduction du spirituel (logique) et du presque magique (c’est un film).

Ce que le film révèle en plus de ce que les « courageux » médias lambda avaient raconté, c’est que :

  • Les pompiers ont créé un faux poste de contrôle (PC miroir) pour Macron et son aréopage afin que ces derniers ne les gênent pas dans leur tâche, donc ce qu’on avait vu via la télévision… comment dire… oui, c’étaient de vraies décisions, mais pas dans le vrai PC.
  • En parlant de vraies décisions : Macron n’a en fait rien décidé quand il a fallu envoyer une équipe « suicide potentiel » de pompiers au feu pour sauver Notre-Dame. Il s’est contenté d’un clin d’œil, et comme dit le commandant des pompiers en charge de la communication au commandant opérationnel : « Qui ne dit mot consent ». En fait, Macron ne s’est pas mouillé. Il a ouvert son parapluie : si les pompiers périssaient, il n’avait pas donné l’ordre. Si la cathédrale brûlait, il n’avait pas non plus donné l’ordre de la laisser brûler.

C’est assez révélateur de la petitesse de Jupiter 1er et du système Macronien. Je suppose que Jean-Jacques Annaud, vu son parcours, ne se soucie plus des pressions de la Macronie…

Bonus : Anne Hidalgo est presque aussi mauvaise actrice que Mairesse de Paris, c’est dire… Autre bonus : N’oubliez pas de regarder celui du DVD, surtout le Making-of !

Et j'ai oublié le plus important : dans le film, les "ceux qui ne sont rien" : les ouvriers, les employés, les pompiers sont les héros ! Le gars du ministère qui s'approprie les reliques, par contre...

 

dimanche 22 novembre 2020

Les ultras de l’autisme ont encore frappé

 

« Music » : Sia défend son film critiqué par des personnes autistes. Le premier film de la chanteuse australienne, annoncé pour février, fait l’objet de critiques car le rôle principal, celui d’une ado autiste, est incarné par une actrice non concernée.

Jeudi, Sia a dévoilé la bande-annonce du film Music, qu’elle a écrit, réalisé et qui sortira en février. Son nouvel album du même nom sera commercialisé simultanément et rassemblera les chansons qu’elle a composées pour ce long-métrage annoncé comme une « exploration originale du pouvoir de guérison de l’amour et de l’importance de la communauté ». L’héroïne, une ado autiste, sera incarnée par la danseuse Maddie Ziegler, apparue dans la plupart des clips récents de la star australienne.

Si la nouvelle a réjoui les nombreux fans de Sia, elle a aussi fait grincer les dents de certains qui reprochent à l’artiste de ne pas avoir confié le rôle principal à une actrice concernée par l’autisme.

Sur Twitter, Sia a défendu ce choix, en plaidant la « compassion ». «J’ai vraiment essayé de travailler avec une jeune fille non verbale sur le spectre de l’autisme et elle a trouvé cela déplaisant et stressant », a-t-elle expliqué.

Comme si les acteurs ne savaient pas jouer un rôle de composition… Faut-il un peintre pour jouer Cézanne, un docteur pour jouer un docteur, un tueur en série pour jouer un tueur en série ???

Décidément, les extrémistes desservent les causes qu’ils croient défendre. Notamment en prenant des positions opposées à l’inclusion, comme pour cette polémique.

Lire l’article : Sia défend son film critiqué par des personnes autistes.


lundi 16 mars 2020

Autisme & emploi


Dans le cadre du concours d’Autisme-Europe, Wolfgang a réalisé un court-métrage d’animation : « Choisir ses études en fonction de son futur métier ».

Nous y suivons son parcours.

Pensez à voter pour son film : il peut rassurer les jeunes (et leurs familles) sur leur avenir professionnel et donner quelques pistes concrètes à suivre.

Décomplexé, il aborde avec humour certaines situations vécues ! Et fait montre de l'expertise de nos jeunes dans certains domaines !

Il montre ainsi les atouts de nos jeunes, sans ignorer leurs points faibles et propose quelques solutions pour résoudre les problèmes (très brèves, car la vidéo est très courte !).

Il met aussi l'accent sur les aidants proches, aidants familiaux (en l'occurrence, la maman du jeune homme concerné). Rôle essentiel à ne pas oublier et à valoriser !

Puissent les décideurs en tenir compte...

Le concours se termine ce dimanche 29 mars à minuit, ensuite ceux qui le désirent (parents, associations, professionnels de l’autisme, de l’éducation, de l’emploi…) peuvent envoyer un mail à wolfgang@mostinos.com pour obtenir gracieusement la vidéo à télécharger.




mardi 7 novembre 2017

Mention particulière




J’avoue. Hier, j’ai hésité quelques secondes. Moi qui me lève handicap, qui vis chaque jour handicap, qui me couche handicap, qui rêve handicap, est-ce que j’allais vraiment regarder ce téléfilm, qui allait encore me faire pleurer ?

Ben oui, je regarde. Je le dois bien pour mon fils qui a bénéficié de l’inclusion, je le dois pour toutes les familles qui luttent pour cela.

Et j’ai bien fait. Superbe, et une arme massive pour tuer les préjugés. Et démythifier le handicap, enfin.

Et j’espère que les 13 familles, les 26 parents qui ont retiré leur enfant de l’école tout près de chez moi parce qu’elle a voulu intégrer des enfants autistes ont aussi regardé « Mention particulière » et qu’ils ont eu des remords.

Mention spéciale à toi, à qui on a dû expliquer lors de la réunion que non, nos enfants n’étaient pas contagieux.

Mention spéciale aussi à toi, à qui il n’y a pas si longtemps, on aurait refusé ton enfant à l’école en raison de sa couleur de peau. En refusant nos enfants, tu as renié tes ancêtres, tu t’es reniée toi-même et pire, tu as renié ton propre fils. Il te faudra vivre avec ça, et peut-être l’angoisse qu’il te le reproche un jour ?

Aux 26 parents : je vous souhaite à tous d’avoir un enfant handicapé. Parce que ça rend moins égoïste.

Eh oui, ça ferait un beau sujet de philo pour le bac :
« Paradoxalement, avoir un enfant avec une déficience intellectuelle, ça rend moins con. Expliquez ».

Les autres auront 4 heures pour rendre leur copie, vous on va vous laisser quelques années. Ce sera votre aménagement déraisonnable. Parce que je pense qu’il vous faudra au moins ça pour y arriver.


lundi 22 septembre 2014

10 films


Puisque Patricia et Sandrine m’ont taguée sur la question des 10 films, je m’y colle (j’ai pris enfin un peu de temps pour répondre).

J’aime bien les films qui instituent un genre nouveau au cinéma et ont souvent inspiré de pâles ou moins pâles imitations, eu des suites qui ont moins l’effet de surprise, comme :
 
-        Matrix
-        Cube
-        Le silence des Agneaux
-        L’exorciste (que j’ai adoré jeune fille, j’avais déjà dévoré le bouquin)
-        Le 6e sens
-        Les dents de la mer
-        American Nightmare (là, j’ai préféré le 2e au 1er).
 

 
 
Humour : la palme revient pour moi à :

-        « Le dîner (de cons) » c’est bien le film qui m’a fait le plus rire.






Mention spéciale à :

-        « Les intouchables », une belle histoire dont le thème principal est l’amitié, et le handicap en toile de fond.

 
Le film le plus abouti de Clint Eastwood :

-        « Million Dollar Baby » : un film sur l’amour platonique et impossible, sur l’euthanasie et la boxe en prétexte. Il ne se passe guère de soirée sans qu’une chaîne donne un film du grand Clint, acteur et/ou réalisateur… Regardez votre programme TV avec toutes les chaînes… vous verrez ! Cet homme a changé la face du monde (rire).

 

 
Le film que mon Aspie de fils a regardé tous les jours pendant des mois :

-        « Godzilla » de 1998 (j’en avais marre !!!) Donc il m’a TRÈS marquée.

 
Le film dont chaque plan est un tableau, on voit que le cinéaste est un poète :

-        « La belle et la Bête » de Jean Cocteau, qui me fit trouver le 3e prénom de mon fils : Avenant. Nous étions en voyage de noces en Suisse et j’appris la mort de Jean Marais par la déprogrammation pour diffuser ce film. À moment donné, la Bête demande à la Belle si elle a des amis. Elle répond que, pas vraiment, sauf l’ami de son frère. La Bête lui demande son prénom. Elle répond « Avenant ». Et l’on voit la main de la Bête se crisper sur le pommeau de son épée, de rage : il avait compris qu’avec un prénom pareil, le jeune homme était beau et plaisant. Je décidai alors de prendre ce prénom dans ceux que je donnerai à notre fils si nous en avions un, un jour.


 

-        Puisqu’on est dans les contes, j’ai beaucoup aimé « Peau d’âne » avec Catherine Deneuve, quand j’étais petite…

 

 
Un autre film que je recommande est :

-        « Arrête-moi si tu peux ». Dans ce film, on se rend compte que Leonardo Di Caprio est un acteur époustouflant…

 

J’adore les vieux films de SF américains, touchants de naïveté. J’en retiendrais :

-        « Planète interdite »
 


Un film d’horreur que j’ai bien aimé étant jeune fille :

-        « Freddy ou les griffes de la nuit »

 
Un film tout simplement magnifique d’humanité et d’humour raffiné :

-        « Harold et Maude »

 
Un biopic d’exception pour :

-        « Un homme d’exception »

 

LE film salvateur :

-        « Le Mur ou la psychanalyse à l’épreuve de l’autisme ». Devrait être remboursé par la sécu et diffusé dans les lycées.

 
Enfin, en tant que Provençale, Toulonnaise de naissance, cette liste ne serait pas complète si j’oubliais les films de Pagnol, plus particulièrement :

-        La trilogie, « Marius », « Fanny », « César »

-        Le chef d’œuvre, avec le jeu du plus grand acteur du monde Raimu, selon Orson Welles qui s’était passé et repassé ce film : « La Femme du boulanger »

-        « Manon des sources » 1ère version, avec Jacqueline Pagnol

-        La plus belle histoire, l’adaptation du roman de Giono « Regain »

 
Finalement, j’en ai donné bien plus que 10 (normal j’avais été taguée 2 fois…) et encore, je n’ai pas tout mis !!!