Le
Prix Rossel (le prix littéraire le plus prestigieux en Belgique) pour « Robinson »
de Laurent Demoulin.
Le
livre d’un père sur son enfant autiste.
Trop
absorbée par le travail généré par mes activités associatives, je n’ai pas eu le
temps de lire ce livre. Si je salue le fait que le thème de l’autisme bénéficie
d’une exposition médiatique, notamment par cet extrait du Soir (article
intégral réservé aux abonnés) :
« En Belgique, où
l’attention au handicap est réelle, je trouve que le regard des gens est
bienveillant, une fois qu’ils ont compris. Je ne sens pas de rejets horribles.
Mais en même temps, la connaissance de la vie de ces enfants-là, comme de la
vie de ces adultes qui vivent avec, ça reste encore assez méconnu. Il y autiste
et autiste. On parle souvent de la minorité, des génies, les Asperger, comme
Josef Schovanec, qui est un type formidable. Mais à la limite il est plus
proche de moi que de mon fils. Robinson, c’est un enfant qui ne parle pas du
tout. Il fait partie des autistes de Kanner, qui sont beaucoup plus nombreux,
et de ceux-là on parle beaucoup moins »
Je
reste toutefois perplexe quand je lis quelques autres articles, comme cet extrait
de La
Libre.be :
« Il n’y a pas de
théories dans ce témoignage, pas de "solutions", pas de recherche
plus ou moins vaine de déculpabiliser les parents. Il y a un enfant qui, comme
le fait justement remarquer Laurent Demoulin, n’est nullement coupé du monde.
C’est le contraire qui se passe. Privé de la barrière protectrice du langage
qui l’aurait fait entrer dans le monde du symbolique, l’autiste voit déferler
le monde en lui. Le réel le submerge dangereusement. Et il doit s’en défendre
par l’autisme et par les rituels de répétition qui tentent d’exorciser cet
environnement si intrusif. Dans ce beau récit, même la merde devient un échange
d’amour. »
En
Bref : ça me semble un peu psyKK. Un peu beaucoup. RDV en 2300 pour voir si les choses auront changé sur ce point.
Et vous ? Vous en pensez quoi ?
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