c'est que le philosophe n'a pas géré le dossier et même là on a du souci car sans réforme des MDPH les temps affectés par les CDAPH à l'accompagnement des enfants autistes en tous milieux ne seront pas à la hauteur des besoins.
Les MDPH sont sous la dépendance d'intérêts locaux et on ne voit pas comment elles vont arrêter d'ignorer les besoins d'accompagnement des enfants autistes en scolaire, en périscolaire et en extrascolaire et c'est l'ignorance volontaire de ces besoins qui créent la précarité des accompagnants (AVS).
L'accompagnement individuel en tous milieux avec des AVS-I, çà coute beaucoup moins cher que les IME SESSAD et compagnies et pour cette raison sans réforme des MDPH les beaux discours n'auront pas de portée pratiques parce qu'au final si les CDAPH notifient des accompagnements peau de chagrin, il n'y aura pas de véritable métier d'accompagnant individuel en tous milieux.
Clairement,Vincent Peillon ne voulait pas des enfants handicapés (plus que légers) à l'école, ni Pau-Langevin (voir mes articles précédents sur la question).
Mais Carlotti voulait qu'ils soient scolarisés, elle avait de ses yeux vu en Belgique que c'était possible.
Touraine pour complaire au personnel médical et médico-social n'était pas prête à les lâcher.
Ayrault (et Hollande pour tout dire) ont arbitré en faveur de Marie-Arlette Carlotti, car ils sont aussi convaincus de l'inclusion scolaire.
Il faut du temps pour changer les mentalités là on met sur les rails que l'EN un jour puisse s'occuper directement des enfants en situation de handicap, et l'idéal serait que la MDPH n'ait plus son mot à dire en ce qui les concerne.
Jusqu'à présent, on ne pouvait pas parce que l'EN les rejetait. Avec les AVS dépendant de l'EN, les enseignants formés, il manque le 3e pilier : un corps paramédical et éducatif dépendant de l'EN. Quand cela sera fait, l'EN sera parée pour l'inclusion et ne refusera plus les enfants. La MDPH ne devra gérer que le hors-scolaire, comme en Belgique l'AWIPH à la région, l'EN l'état s'occupant de tout ce qui est scolaire.
Pas d'accord avec la seule AVS-I : juste elle, pas les enseignants, pas les paramédicaux, ça ne favorise pas l'autonomie. De toute manière, c'est un non-sens de croire que l'on va rendre quelqu'un autonome en le faisant dépendre d'une personne.
2 commentaires:
On est encore loin du compte. Si
"Matignon reprend la main"
http://www.lexpress.fr/education/education-matignon-veut-reprendre-la-main_1274972.html
c'est que le philosophe n'a pas géré le dossier et même là on a du souci car sans réforme des MDPH les temps affectés par les CDAPH à l'accompagnement des enfants autistes en tous milieux ne seront pas à la hauteur des besoins.
Les MDPH sont sous la dépendance d'intérêts locaux et on ne voit pas comment elles vont arrêter d'ignorer les besoins d'accompagnement des enfants autistes en scolaire, en périscolaire et en extrascolaire et c'est l'ignorance volontaire de ces besoins qui créent la précarité des accompagnants (AVS).
L'accompagnement individuel en tous milieux avec des AVS-I, çà coute beaucoup moins cher que les IME SESSAD et compagnies et pour cette raison sans réforme des MDPH les beaux discours n'auront pas de portée pratiques parce qu'au final si les CDAPH notifient des accompagnements peau de chagrin, il n'y aura pas de véritable métier d'accompagnant individuel en tous milieux.
Clairement,Vincent Peillon ne voulait pas des enfants handicapés (plus que légers) à l'école, ni Pau-Langevin (voir mes articles précédents sur la question).
Mais Carlotti voulait qu'ils soient scolarisés, elle avait de ses yeux vu en Belgique que c'était possible.
Touraine pour complaire au personnel médical et médico-social n'était pas prête à les lâcher.
Ayrault (et Hollande pour tout dire) ont arbitré en faveur de Marie-Arlette Carlotti, car ils sont aussi convaincus de l'inclusion scolaire.
Il faut du temps pour changer les mentalités là on met sur les rails que l'EN un jour puisse s'occuper directement des enfants en situation de handicap, et l'idéal serait que la MDPH n'ait plus son mot à dire en ce qui les concerne.
Jusqu'à présent, on ne pouvait pas parce que l'EN les rejetait. Avec les AVS dépendant de l'EN, les enseignants formés, il manque le 3e pilier : un corps paramédical et éducatif dépendant de l'EN. Quand cela sera fait, l'EN sera parée pour l'inclusion et ne refusera plus les enfants. La MDPH ne devra gérer que le hors-scolaire, comme en Belgique l'AWIPH à la région, l'EN l'état s'occupant de tout ce qui est scolaire.
Pas d'accord avec la seule AVS-I : juste elle, pas les enseignants, pas les paramédicaux, ça ne favorise pas l'autonomie. De toute manière, c'est un non-sens de croire que l'on va rendre quelqu'un autonome en le faisant dépendre d'une personne.
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