Yanous ! a consacré 2 nouveaux
articles aux problèmes de transport des écoliers français vers la Belgique, les
voici :
Mardi
17 décembre - Transports/Éducation - Scolarisation en Belgique.
Une
centaine de parents ont manifesté devant la Caisse de Sécurité sociale de
Tourcoing (Nord). Ils demandaient la poursuite du financement des transports
quotidiens de leurs enfants autistes du domicile vers les écoles spécialisées
dans lesquelles ils sont scolarisés en Wallonie voisine. Pour un obscur motif
administratif, la Caisse avait décidé de dénoncer à compter de janvier 2020 une
convention de prise en charge par une société de taxis, ce qui allait obliger
les familles à assurer elles-mêmes le transport des élèves autistes, et
risquait d'entrainer la déscolarisation d'une partie d'entre eux. Or ces
derniers sont scolarisés en Belgique faute de places dans des établissements
français. Dans l'après-midi, une délégation de la société de taxis a obtenu de
la Caisse de Tourcoing une dérogation pour poursuivre ces trajets en 2020.
Cette péripétie s'inscrit dans un cadre plus global des restrictions de prise
en charge des transports comme le relevait le 21 novembre dernier une
association belge d'aide et soutien des Français handicapés exilés en Belgique
faute de places adaptées en France. Les frais de scolarisation de près de 3.000
jeunes Français handicapés sont intégralement à la charge de l'État belge sans
compensation de la France. Les autorités françaises minorent ce chiffre en ne
mentionnant que les 1.500 hébergés dans des établissements belges.
Voir ici les
actualités de décembre de Yanous.
Jeudi
21 novembre – Transports/Institutions – Suppressions en Belgique.
L’Association pour les Français en situation de handicap en Belgique dénonce l'arrêt brutal de financement par l'Etat français des frais de transport d'enfants scolarisés ou placés en établissements en Wallonie faute de place adaptée en France. Sa présidente, Isabelle Resplendino, relate notamment la situation d'un enfant autiste âgé de 5 ans habitant Tourcoing (Nord) auquel la prise en charge d'un transport scolaire de quelques kilomètres est refusée pour rejoindre cinq jours semaine un Institut Médico Educatif de Mouscron, juste après la frontière. "J’ai ainsi beaucoup de familles dont les transports ou l’hébergement en Belgique sont refusés, commente Isabelle Resplendino, même en plein milieu des études. C’est un scandale sans nom, un double discours du gouvernement [français] qui prétend faire cesser l’exil en Belgique mais ne fait que cesser son financement".
Voir ici les
actualités de novembre de Yanous.
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