Le constat est fait : non
seulement il y a plus de personnes pauvres qui doivent recevoir, mais moins de
personnes en mesure de donner (parfois, ce sont les deuxièmes qui sont passées
au premier stade !) et moins d’incitants fiscaux pour les personnes les plus
riches.
2018 avait déjà souffert de
cette tendance. Pour 2019, elle s’aggrave.
Comme je le disais dans ce post, l’on peut déplorer que l’État ne fasse pas son travail alors que
nous payons des impôts et qu’il reporte ses devoirs sur les associations. Mais
la solution n’est pas de tirer à boulets rouges sur les associations qui font
de leur mieux et les opérations médiatiques
qui peuvent leur apporter un coup de pouce. Si demain, ces associations s’arrêtaient,
l’État ne ferait pas plus. On se trompe de responsable.
Les mêmes tireurs à boulets
rouges critiquent qu’une « œuvre d’art » – banane scotchée sur un mur – atteigne des prix fous. C’est bien méconnaître le
marché de l’art contemporain et ses merveilleux cadeaux fiscaux.
Oui, le système devrait
changer, être équitable. Mais c’est une révolution qui seule pourrait le faire.
Pas des associations, dont la plupart sont d’ailleurs apolitiques. Encore une
fois, on se trompe de cible. Et ceux qui critiquent ne sont pas ceux qui
agissent concrètement. Il y a peut-être certaines motivations inavouables qui
peuvent être la cause de cette erreur. Crachat dans la soupe ou raisins trop
verts…
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