jeudi 27 juin 2019

La psychanalyse a encore tué.


Drame en Haute-Saône : un père et son fils retrouvés carbonisés.

[…] Le corps du père et de son fils de 9 ans ont été découverts carbonisés près de Vesoul, en Haute-Saône, lundi 24 juin, le jour où l'enfant devait être placé en foyer. L'avocate du père avait prévenu la justice que cette décision de placement lui faisait craindre une issue tragique. […]



[…] Hervé était un notable, directeur de la société d'aménagement foncier de Haute-Saône. Il n'a jamais eu de démêlés avec la justice, jusqu'au mois dernier. Un juge des enfants a été désigné il y a un an car les services sociaux réclamaient une mesure d'assistance éducative pour la mère du petit garçon. L'enquête sociale a été élargie au père.

Le 23 mai dernier, au lendemain d'une audience avec la juge des enfants, Marie Grimaud, son avocate, reçoit un mail de la magistrate : l'enfant doit être placé en famille d'accueil alors, dit-elle, qu'il n'y a aucun danger imminent pour le garçon de neuf ans.

« Le placement a été ordonné au motif que ce père avait un lien trop fusionnel avec son enfant et qu'il n'était pas capable de mettre des frustrations dans la vie de son enfant, explique Maître Marie Grimaud. Et ce qui est plus terrible dans ce dossier, c'est que ce petit garçon était le clone physique de son père et que même ça on en fait reproche et on s'en sert pour dire que l'enfant n'était pas individualisé par rapport au père. Donc ce drame n'est pas l'oeuvre d'un fou, n'est pas un fait-divers, n'est pas un drame familial mais un drame institutionnel. » […]


Vous pouvez voir qu’en gros, les services sociaux et la justice reprochent à ce père de trop aimer son fils, que le fait que son fils lui ressemble tant c’est bien sûr de sa faute car c’est tout aussi évidemment psychique.
De quoi, les gênes ? Quèsaco ?

Pendant ce temps, ces mêmes services sociaux et cette même justice laissent des enfants se faire torturer, tuer, pour ne pas rompre le lien familial.
C’est sûr que c’est plus toxique d’aimer ses enfants que de ne pas les aimer.

Encore une preuve, s’il en fallait de plus, que la doxa psychanalytique règne en maître dans nos esprits et nos institutions. On ne sait que trop d’où viennent ces concepts…

J’en vois tellement des familles qui les fuient en Belgique pour venir y scolariser leur enfant ; car vous comprenez, le handicap (et surtout l’autisme) c’est la faute des parents…  (et surtout la mère).

Vous me direz : pourquoi le père n’a pas plutôt laissé l’enfant en foyer et tenté par les voies judiciaires de récupérer son enfant ?
Parce que vous ne savez pas ce qu’ils en font de ces enfants en foyer. On peut voir comment ils y rentrent, et aussi comment ils en sortent… détruits.
Les placements devraient être réservés uniquement aux enfants en danger mortel. Les autres ont plus de chances de s’en sortir en restant dans une famille, même si elle n’est pas un modèle d’affection.




2 commentaires:

Anonyme a dit…

N'importe quoi ! Cet article est un ramassis de conneries, sans doute écrit par quelqu'un qui fantasme un peu trop, picole un peu trop, s'excite un peu trop et excuse un peu tout et n'importe quoi pour susciter la haine envers des professionnels qui s'occupent de situations familiales merdiques et d'enfants ultra abîmés toute l'année... Ressaisissez-vous ou choisissez un métier pour lequel vous serez suffisamment compétent.

Isabelle Resplendino a dit…

Bonjour, la haine n'est semble-t-il pas de mon côté.
La faute n'est pas due aux professionnels, mais à leurs formations obsolètes, au pouvoir politique et institutionnel qui continuent à les diffuser ou à les laisser diffuser.
j'ai un dossier nouveau par jour de parents qui fuient ce système en Belgique.