Drame en Haute-Saône : un
père et son fils retrouvés carbonisés.
[…] Le corps du père et de son
fils de 9 ans ont été découverts carbonisés près de Vesoul, en Haute-Saône,
lundi 24 juin, le jour où l'enfant devait être placé en foyer. L'avocate du
père avait prévenu la justice que cette décision de placement lui faisait craindre
une issue tragique. […]
[…] Hervé était un notable,
directeur de la société d'aménagement foncier de Haute-Saône. Il n'a jamais eu
de démêlés avec la justice, jusqu'au mois dernier. Un juge des enfants a été
désigné il y a un an car les services sociaux réclamaient une mesure d'assistance
éducative pour la mère du petit garçon. L'enquête sociale a été élargie au
père.
Le 23 mai dernier, au
lendemain d'une audience avec la juge des enfants, Marie Grimaud, son avocate,
reçoit un mail de la magistrate : l'enfant doit être placé en famille d'accueil
alors, dit-elle, qu'il n'y a aucun danger imminent pour le garçon de neuf ans.
« Le placement a été
ordonné au motif que ce père avait un lien trop fusionnel avec son enfant et
qu'il n'était pas capable de mettre des frustrations dans la vie de son enfant,
explique Maître Marie Grimaud. Et ce qui est plus terrible dans ce dossier,
c'est que ce petit garçon était le clone physique de son père et que même ça on
en fait reproche et on s'en sert pour dire que l'enfant n'était pas
individualisé par rapport au père. Donc ce drame n'est pas l'oeuvre d'un fou,
n'est pas un fait-divers, n'est pas un drame familial mais un drame
institutionnel. » […]
Vous pouvez voir qu’en gros, les
services sociaux et la justice reprochent à ce père de trop aimer son fils, que
le fait que son fils lui ressemble tant c’est bien sûr de sa faute car c’est tout
aussi évidemment psychique.
De quoi, les gênes ? Quèsaco ?
Pendant ce temps, ces mêmes
services sociaux et cette même justice laissent des enfants se faire torturer,
tuer, pour ne pas rompre le lien familial.
C’est sûr que c’est plus
toxique d’aimer ses enfants que de ne pas les aimer.
Encore une preuve, s’il en fallait
de plus, que la doxa psychanalytique règne en maître dans nos esprits et nos institutions.
On ne sait que trop d’où viennent ces concepts…
J’en vois tellement des
familles qui les fuient en Belgique pour venir y scolariser leur enfant ;
car vous comprenez, le handicap (et surtout l’autisme) c’est la faute des
parents… (et surtout la mère).
Vous me direz : pourquoi
le père n’a pas plutôt laissé l’enfant en foyer et tenté par les voies
judiciaires de récupérer son enfant ?
Parce que vous ne savez pas ce
qu’ils en font de ces enfants en foyer. On peut voir comment ils y rentrent, et
aussi comment ils en sortent… détruits.
Les placements devraient être
réservés uniquement aux enfants en danger mortel. Les autres ont plus de chances
de s’en sortir en restant dans une famille, même si elle n’est pas un modèle d’affection.
2 commentaires:
N'importe quoi ! Cet article est un ramassis de conneries, sans doute écrit par quelqu'un qui fantasme un peu trop, picole un peu trop, s'excite un peu trop et excuse un peu tout et n'importe quoi pour susciter la haine envers des professionnels qui s'occupent de situations familiales merdiques et d'enfants ultra abîmés toute l'année... Ressaisissez-vous ou choisissez un métier pour lequel vous serez suffisamment compétent.
Bonjour, la haine n'est semble-t-il pas de mon côté.
La faute n'est pas due aux professionnels, mais à leurs formations obsolètes, au pouvoir politique et institutionnel qui continuent à les diffuser ou à les laisser diffuser.
j'ai un dossier nouveau par jour de parents qui fuient ce système en Belgique.
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