Rappel :
Depuis mai 2013, une modification du DSM-V qui a attiré
beaucoup l'attention est celui du changement d'appellation du syndrome
d'Asperger. Le trouble est désormais désigné comme une forme légère de trouble
du spectre autistique. Ce changement a soulevé, chez les associations, la crainte que le nouveau système ait pour conséquence de changer
radicalement qui recevra ou ne recevra pas le diagnostic, ce qui a des
implications sur l'accessibilité des soins.
Les diagnostics précédents de trouble autistique, syndrome
d'Asperger, trouble désintégratif de l'enfance et trouble envahissant du
développement non spécifié sont réunis sous la seule appellation de trouble du
spectre autistique et sont distingués par le degré de sévérité.
L'objectif de cette nouvelle classification, est-il
expliqué, est que toute personne qui rencontre les critères d'altération,
cliniquement significative, de la communication sociale ainsi que d'intérêts ou
de comportements restreints et répétitifs rencontrent les critères
diagnostiques. Le critère de trouble ou de retard de langage n'est plus
nécessaire pour le diagnostic de trouble du spectre autistique.
Conséquemment, toute personne qui rencontre les premiers
critères et présente des capacités d'acquisition de langage et un
fonctionnement cognitif appropriés pour son âge, qui aurait pu auparavant
recevoir un diagnostic de syndrome d'Asperger, recevra un diagnostic avec le
nouveau système.
Selon la formule consacrée, il y aurait "autant d’autismes
que d’autistes", j’en ai connu directement ou indirectement :
- à haut
potentiel, voire génie
- sans déficience intellectuelle
- avec déficience
intellectuelle légère
- avec
déficience intellectuelle modérée
- avec
déficience intellectuelle sévère
- avec
déficience intellectuelle profonde
Ø
J'aurais presque pu faire la même liste pour
les troubles du comportement, mais comme ils ne sont pas innés mais en réaction à l’environnement
et aux perturbations sensorielles...
- avec épilepsie
- avec
X-fragile
- avec
trisomie 21 (comorbidité plus répandue qu’on ne croit)
- avec trisomie
sur d’autres chromosomes (et plusieurs chromosomes impliqués) (comorbidité plus
répandue qu’on ne croit)
- avec
polyhandicap (comorbidité plus répandue qu’on ne croit)
- avec
d’autres comorbidités (physiques et/ou mentales)
- puis tous les croisements possibles avec
les thèmes de cette liste (non exhaustive de surcroît)
Il faut donc envisager de répondre aux besoins de chaque
personne, après avoir pu évaluer ces besoins bien entendu. Ce qui passera par un projet
de vie individualisé, en participation avec la personne et, le cas échéant, ses
parents ou représentants légaux. Ceci est valable pour tous les handicaps et
tous les besoins spécifiques d’ailleurs…
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