Encore
heureux que Claire-Lise Campion soit venue en
Belgique :
« Renforcer la
coopération médico-social/Education nationale
En revanche, un autre
amendement a fait son apparition au Sénat. Il émane de Claire-Lise Campion
(PS), rapporteure pour avis de la commission des affaires sociales du Sénat, et
vise à relancer le chantier de la coopération entre les établissements scolaires
et les établissements et services médico-sociaux, "actuellement au point
mort", en inscrivant son principe dans la loi.
La sénatrice explique
que l'une des conditions de réussite de la loi de 2005 en matière de
scolarisation des enfants handicapés résidait "dans la coopération
renforcée entre l'Education nationale et le secteur médico-social pour rompre
la logique de filières, permettre la fluidité des parcours de ces enfants et,
ainsi, améliorer la qualité de leur prise en charge".
Scepticisme de Vincent
Peillon
Le cadre de cette
coopération a été défini par un décret du 2 avril 2009 qui prévoit notamment la
signature de conventions entre les établissements scolaires et spécialisés,
ainsi que les modalités d'intervention des personnels médico-sociaux en milieu
ordinaire. Or, selon le rapport sénatorial sur l'application de la loi de 2005,
que Claire-Lise Campion a cosigné avec Isabelle Debré, le bilan de cette
coopération "est très négatif" : une part importante des acteurs
locaux, notamment dans les établissements, n'ayant pas connaissance de ce
texte, très peu de conventions ont été signées ; lorsqu'elles l'ont été,
celles-ci ne couvrent qu'une partie du champ de la coopération prévu par le
décret. La sénatrice a donc souhaité relancer ce chantier en donnant une valeur
législative à une mesure qui est aujourd'hui de niveau réglementaire.
Malgré le scepticisme
du ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, et de la rapporteure
Françoise Cartron - qui bien que d'accord sur le fond ont estimé qu'il convenait
plutôt de se concentrer sur une meilleure application du droit -, Claire-Lise
Campion a maintenu son amendement, lequel a été adopté en séance publique.
Reste à voir si les députés qui réexamineront bientôt le texte en seconde
lecture donneront leur feu vert. »
(Extrait
de cet article).
Vincent
Peillon me déçoit à un point… mais à un
point… vous ne pouvez pas imaginer. C’est à pleurer. Voilà un ministre de l’éducation
de plus dans la liste de ceux que je ne regretterai pas à leur départ. Je
remercie Claire-Lise Campion et Isabelle Debré que j’avais rencontrées lors de leur déplacement en Belgique.
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