dimanche 1 mars 2015

Indécrottables


Page 11 et 12 (sur le papier) ou pages 17 et 18 (document pdf) du compte rendu intégral de la Commission de Santé publique, de l’Environnement et du Renouveau de la Société du 03/02/2015

Question de Mme Gerkens, députée écolo, à Mme Maggie de Block,  ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, à propos du plan autisme Belgique. Lisez bien le passage en rouge.

« 05.02  Muriel Gerkens (Ecolo-Groen): Madame la ministre, outre ce rapport du Conseil supérieur de la Santé, il y a également un rapport publié, il y a quelques mois, par le KCE, relatif à l'offre existante dans la prise en charge et l'accompagnement des enfants et adolescents avec autisme, ainsi que de leurs familles.

Les approches sont aujourd'hui diversifiées, dans leurs références théoriques ainsi que dans leurs méthodes. Cette diversité est particulièrement importante, de manière à permettre la complémentarité et à pouvoir s'adapter à l'évolution des enfants, des adolescents et de leurs familles, dans les différents moments de leur vie et en fonction de l'équilibre de leur maladie et des difficultés qu'ils rencontrent.

Le KCE a essayé d'identifier les interventions qui reposent sur une base scientifique et propose l'élaboration d'un plan d'intervention individualisé à long terme pour chacun de ces enfants et adolescents.

Il suggère également une approche psychosociale qui vise à améliorer la communication et l'autonomie et qui implique les membres de la famille dans le processus. Il recommande également
un travail en équipe multidisciplinaire se retrouvant autour de critères de qualité partagés.

À partir de cette recommandation que je ne peux que partager, le KCE souligne qu'il manque de données scientifiques suffisantes, de suivi "recherche-action" sur le long terme pour évaluer correctement et organiser les pratiques les plus adéquates. Ils ont dès lors dû se baser essentiellement sur de la littérature.

Indépendamment ou dans le cadre d'un éventuel plan autisme, cette diversité et cette nécessité de recherche-action impliquant différentes références théoriques autour de critères partagés est particulièrement importante à défendre maintenant puisqu'on constate des rivalités entre écoles méthodologiques, entre types d'intervention.

Les familles paraissent parfois prises en otage entre ces différentes écoles qui, pour certaines, sont plus cognitives et comportementalistes et d'autres plus psychodynamiques. Les responsables politiques doivent être vigilants pour permettre cette multidisciplinarité.

Madame la ministre, comment comptez-vous donner suite à ce rapport du KCE et, plus particulièrement, à deux recommandations, l'une relative au travail en équipe multidisciplinaire se réunissant autour de critères de qualité partagés. Comment faire pour évoluer dans ce sens? L'autre est la recommandation de donner la possibilité aux équipes de participer à la recherche clinique visant à démontrer l'efficacité d'intervention prometteuse ou controversée. On constate ces conflits mais on manque de référence, de suivi à long terme. Il est dès lors important que les équipes puissent participer. »

Plus ludique, j’ai retrouvé une petite perle.
 



 

Je vous rassure, ils ne sont pas tous comme ça !

Même en France !

L’honneur est sauf… la vérité aussi ! Y'a de l'espoir !!!

 

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