Pourquoi
cette inversion ? « Si tu veux la guerre, prépare la paix » au
lieu de « Si tu veux la paix, prépare la guerre ».
Fatiguée
de ce que je vois tous les jours en
boucle sur tous les médias, j’offre ici mon modeste avis, même si je ne
suis pas une experte. Tant de faux experts donnent le leur à longueur de
journée, pourquoi pas une simple « citoyenne » ?
Et
puis, si je n’ai pas parlé avant, c’est aussi, je le reconnais, en raison d’une
auto-censure qu’alimente une certaine lâcheté. J’ai tant à faire pour ne pas
donner prise à une polémique chronophage et j’ai déjà reçu tant de menaces pour
des propos bien plus anodins… Mais vient le moment ou le trop-plein l’emporte
sur la peur.
Un
parfum de 1930 flotte dans l’air.
Il y a
quelques années, lors d’une conférence, j’avais posé à notre JFK national
(Jean-François Kahn) cette question : « Marine le Pen a carrément
un discours de gauche ou du moins social – est-elle sincère, cela est une autre
question. Avez-vous remarqué aussi son discours qui est très loin de celui de
son père et de sa nièce, qui sont ultra-libéraux, donc eux bien de droite ? »
Il m’a
répondu que le fascisme, dans les années 30, par exemple en Italie, venait d’une
synergie entre l’extrême-gauche et l’extrême droite, sur fond de crise.
L’extrême-droite
s’est donc appuyée sur une révolte légitime d’un peuple oppressé, d’un peuple
qui a faim. Et fut désigné un bouc émissaire… on connaît la suite.
Nous
avons aujourd’hui à nouveau tous les ingrédients réunis pour la recette maudite.
Crise
économique. Épidémie = re-crise économique. Guerre(s) = re-crise économique.
Crises économiques = mouvements sociaux. Le plus : haine et haro sur un bouc
émissaire.
Par décisions
libérales, une politique migratoire a fait venir, via des trafiquants d’êtres humains,
de la main-d’œuvre sans papier,
malléable
et corvéable à merci, afin de créer un sous-prolétariat concurrençant l’ouvrier
déclaré. Et nombre d’entreprises ne sauraient pas survivre financièrement sans
ce sous-prolétariat, tant les règlements opportunément créés par les mêmes qui
ont permis cette politique migratoire les étrangleraient jusqu’à la mort.
Exemple : les dispositions locales, en opposition à l’ouverture au marché
économique mondial – voire, même, obligation pour les marchés publics à partir
d’un certain montant de choisir un prestataire low-cost et forcément la plupart
du temps étranger…
Le lobbying
a encore de beaux jours devant lui, et rarement pour une bonne cause.
(Au
passage, rassurez-vous, nos chers élus de beaucoup de bords ont certainement
touché de belles enveloppes et/ou offres de pantouflage).
Autre détournement
des bonnes intentions :
Dès leur
accession au pouvoir, Mitterrand et ses élus PS avaient régularisé massivement
les sans-papiers. Cela ne venait pas, hélas, d’une bonté d’âme, mais d’un calcul
politique visant à faire monter l’extrême-droite au détriment de la droite « classique ».
Cela a fonctionné jusqu’en 2002, où le boomerang a atterri en plein dans la
figure de Jospin… Mais Mitterrand s’en foutait, il était parti depuis 1996.
Politiques
migratoires dérégulées/régularisations intéressées : on a fait ainsi rentrer
et s’installer sans discernement des délinquants, des criminels, des
terroristes, au détriment des populations honnêtes,
qu’elles
soient allochtones ou autochtones (ces dernières par effet d’amalgame, les deux
par milieu de vie, les beaux quartiers étant plutôt épargnés – bien que les
derniers évènements ont montré que le vernis n’est plus aussi résistant).
Terroristes
qui ont, eux aussi, leurs boucs émissaires : les Occidentaux, le mode de
vie à l’Occidentale, les femmes, les homosexuels, les mécréants… Supplément :
la haine des Juifs étant un feu nourri de l’huile jetée par la situation au Proche-Orient.
Aucune
politique d’intégration valable n’a été construite.
Pourtant
il existe des outils pour aider les enfants à s’intégrer dès le plus jeune âge
et intégrer aussi leur famille. L’aide à l’apprentissage du langage, y faire participer la famille, sont d’autant
plus d’atouts pour éviter un repli communautaire. Il existe d’autres outils,
mais ce n’est pas le sujet de mon article d’aujourd’hui de les lister.
Quant à l’emploi :
Avec
la nouvelle loi sur l’immigration en préparation, plutôt que refuser la
naturalisation à la femme/à l’homme qui bosse depuis des années en France dans un
secteur sous tension, par crainte d’un « appel d’air », n’aurait-on
pas mieux fait de mettre une date butoir à cette naturalisation et ensuite de
limiter les nouvelles régularisations aux professions sous tension, asile
politique, autres raisons valables et SURTOUT PAS les accorder aux terroristes,
délinquants, criminels ?
Non-sens
ou hypocrisie ? Je le dis clairement : on lèse les femmes et d’autres
minorités à vouloir à tout prix tout excuser du fort et faire tomber la sanction
sur le faible.
En
Europe, on préfère expulser une pauvre maman étrangère avec un enfant autiste plutôt qu’un terroriste… C’est plus facile, la première a nettement moins de ressources…
Pourquoi
les associations dites féministes passent sous silence les statistiques de viols par ces délinquants sexuels étrangers ? Bah, c’est
une confusion culturelle : ils ont mal interprété les signaux, car toutes les Occidentales sont des P*tes bien
sûr.
Pourquoi
les talibans ont fait leur retour « comme dans du beurre » en Afghanistan,
une fois les soldats US partis, devant des hommes acquis à leur cause qui
allaient pouvoir bénéficier chacun de 4 femmes esclaves ? (Je n’ai
pas retrouvé l’article qui expliquait cela, mais en voici un autre qui montre bien l’intérêt de certains hommes afghans de
revenir à un régime de talibans).
Que
les soi-disant féministes s’occupent de cela plutôt que de revendiquer l’écriture
inclusive, qui ne fait nullement avancer la cause des femmes, mais qui exclut
toutes les personnes à besoins spécifiques (dys et autres) ! Droits respectés,
salaire égal, sont autant d’autres combats légitimes. Il y a du boulot, ne le noyez
donc pas sous des bêtises et des bonnes intentions qui victimisent les
coupables et culpabilisent les victimes.
Nouvelles
croisades
À quoi
ça sert qu’une alliance aille guerroyer comme les croisés à l’extérieur, renforçant légitimement et logiquement la haine contre l’Occident,
quand la guerre est déjà chez nous ?
Je parle d’autant plus légitimement des politiques d’immigration que mon histoire familiale a connu 2 fois la migration : de l’Italie à la France, et de la France à la Belgique.
Mais nous, nous venions dans un esprit constructif : aimer le pays d’accueil, nous intégrer, etc. Nous avons pu constater que nombre de nos compatriotes ayant suivi le même chemin n’étaient pas du tout dans les mêmes dispositions.
Ils
venaient, en l’occurrence, plutôt pour faire prospérer leurs affaires qui relevaient
du banditisme. Mais aujourd’hui, c’est le terrorisme qui s’ajoute.
Qui
sont les premières victimes ?
Présidente
et responsable dans plusieurs associations, vous ne pouvez pas savoir le nombre
de familles d’origine étrangère en France qui me disent qu’elles vont voter le
Pen aux prochaines élections car ce sont elles, dans les cités perdues de la
République, qui sont les premières et principales victimes de la criminalité et
de l’islamisme.
Vous
pouvez toujours vous donner bonne conscience, continuer à apporter des fleurs, allumer
des bougies, à griffonner d’éternels regrets, après chaque attentat. SI VIS BELLUM,
PARA PACEM.
Exigez plutôt de ceux qui nous gouvernent qu’ils fassent le job pour lequel vous les avez employés. Sans quoi, vous aurez toujours le prochain bulletin de vote pour les congédier. Mais il sera peut-être trop tard.
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