samedi 11 novembre 2023

Si vis bellum, para pacem

 


Pourquoi cette inversion ? « Si tu veux la guerre, prépare la paix » au lieu de « Si tu veux la paix, prépare la guerre ».

Fatiguée de ce que je vois tous les jours en  boucle sur tous les médias, j’offre ici mon modeste avis, même si je ne suis pas une experte. Tant de faux experts donnent le leur à longueur de journée, pourquoi pas une simple « citoyenne » ?

Et puis, si je n’ai pas parlé avant, c’est aussi, je le reconnais, en raison d’une auto-censure qu’alimente une certaine lâcheté. J’ai tant à faire pour ne pas donner prise à une polémique chronophage et j’ai déjà reçu tant de menaces pour des propos bien plus anodins… Mais vient le moment ou le trop-plein l’emporte sur la peur.


Un parfum de 1930 flotte dans l’air.

Il y a quelques années, lors d’une conférence, j’avais posé à notre JFK national (Jean-François Kahn) cette question : « Marine le Pen a carrément un discours de gauche ou du moins social – est-elle sincère, cela est une autre question. Avez-vous remarqué aussi son discours qui est très loin de celui de son père et de sa nièce, qui sont ultra-libéraux, donc eux bien de droite ? »

Il m’a répondu que le fascisme, dans les années 30, par exemple en Italie, venait d’une synergie entre l’extrême-gauche et l’extrême droite, sur fond de crise.

L’extrême-droite s’est donc appuyée sur une révolte légitime d’un peuple oppressé, d’un peuple qui a faim. Et fut désigné un bouc émissaire… on connaît la suite.


Nous avons aujourd’hui à nouveau tous les ingrédients réunis pour la recette maudite.

Crise économique. Épidémie = re-crise économique. Guerre(s) = re-crise économique. Crises économiques = mouvements sociaux. Le plus : haine et haro sur un bouc émissaire.


Par décisions libérales, une politique migratoire a fait venir, via des trafiquants d’êtres humains, de la main-d’œuvre sans papier,

malléable et corvéable à merci, afin de créer un sous-prolétariat concurrençant l’ouvrier déclaré. Et nombre d’entreprises ne sauraient pas survivre financièrement sans ce sous-prolétariat, tant les règlements opportunément créés par les mêmes qui ont permis cette politique migratoire les étrangleraient jusqu’à la mort. Exemple : les dispositions locales, en opposition à l’ouverture au marché économique mondial – voire, même, obligation pour les marchés publics à partir d’un certain montant de choisir un prestataire low-cost et forcément la plupart du temps étranger…


Le lobbying a encore de beaux jours devant lui, et rarement pour une bonne cause.

(Au passage, rassurez-vous, nos chers élus de beaucoup de bords ont certainement touché de belles enveloppes et/ou offres de pantouflage).

Autre détournement des bonnes intentions :

Dès leur accession au pouvoir, Mitterrand et ses élus PS avaient régularisé massivement les sans-papiers. Cela ne venait pas, hélas, d’une bonté d’âme, mais d’un calcul politique visant à faire monter l’extrême-droite au détriment de la droite « classique ». Cela a fonctionné jusqu’en 2002, où le boomerang a atterri en plein dans la figure de Jospin… Mais Mitterrand s’en foutait, il était parti depuis 1996.


Politiques migratoires dérégulées/régularisations intéressées : on a fait ainsi rentrer et s’installer sans discernement des délinquants, des criminels, des terroristes, au détriment des populations honnêtes,

qu’elles soient allochtones ou autochtones (ces dernières par effet d’amalgame, les deux par milieu de vie, les beaux quartiers étant plutôt épargnés – bien que les derniers évènements ont montré que le vernis n’est plus aussi résistant).

Terroristes qui ont, eux aussi, leurs boucs émissaires : les Occidentaux, le mode de vie à l’Occidentale, les femmes, les homosexuels, les mécréants… Supplément : la haine des Juifs étant un feu nourri de l’huile jetée par la situation au Proche-Orient.

Aucune politique d’intégration valable n’a été construite.

Pourtant il existe des outils pour aider les enfants à s’intégrer dès le plus jeune âge et intégrer aussi leur famille. L’aide à l’apprentissage du langage, y faire participer la famille, sont d’autant plus d’atouts pour éviter un repli communautaire. Il existe d’autres outils, mais ce n’est pas le sujet de mon article d’aujourd’hui de les lister.

Quant à l’emploi :

Avec la nouvelle loi sur l’immigration en préparation, plutôt que refuser la naturalisation à la femme/à l’homme qui bosse depuis des années en France dans un secteur sous tension, par crainte d’un « appel d’air », n’aurait-on pas mieux fait de mettre une date butoir à cette naturalisation et ensuite de limiter les nouvelles régularisations aux professions sous tension, asile politique, autres raisons valables et SURTOUT PAS les accorder aux terroristes, délinquants, criminels ?



Non-sens ou hypocrisie ? Je le dis clairement : on lèse les femmes et d’autres minorités à vouloir à tout prix tout excuser du fort et faire tomber la sanction sur le faible.

En Europe, on préfère expulser une pauvre maman étrangère avec un enfant autiste plutôt qu’un terroriste… C’est plus facile, la première a nettement moins de ressources…

Pourquoi les associations dites féministes passent sous silence les statistiques de viols par ces délinquants sexuels étrangers ? Bah, c’est une confusion culturelle : ils ont mal interprété les signaux, car toutes les Occidentales sont des P*tes bien sûr.

Pourquoi les talibans ont fait leur retour « comme dans du beurre » en Afghanistan, une fois les soldats US partis, devant des hommes acquis à leur cause qui allaient pouvoir bénéficier chacun de 4 femmes esclaves ? (Je n’ai pas retrouvé l’article qui expliquait cela, mais en voici un autre qui montre bien l’intérêt de certains hommes afghans de revenir à un régime de talibans).

Que les soi-disant féministes s’occupent de cela plutôt que de revendiquer l’écriture inclusive, qui ne fait nullement avancer la cause des femmes, mais qui exclut toutes les personnes à besoins spécifiques (dys et autres) ! Droits respectés, salaire égal, sont autant d’autres combats légitimes. Il y a du boulot, ne le noyez donc pas sous des bêtises et des bonnes intentions qui victimisent les coupables et culpabilisent les victimes.



Nouvelles croisades

À quoi ça sert qu’une alliance aille guerroyer comme les croisés à l’extérieur, renforçant légitimement et logiquement la haine contre l’Occident, quand la guerre est déjà chez nous ?

Je parle d’autant plus légitimement des politiques d’immigration que mon histoire familiale a connu 2 fois la migration : de l’Italie à la France, et de la France à la Belgique.

Mais nous, nous venions dans un esprit constructif : aimer le pays d’accueil, nous intégrer, etc. Nous avons pu constater que nombre de nos compatriotes ayant suivi le même chemin n’étaient pas du tout dans les mêmes dispositions.

Ils venaient, en l’occurrence, plutôt pour faire prospérer leurs affaires qui relevaient du banditisme. Mais aujourd’hui, c’est le terrorisme qui s’ajoute.

Qui sont les premières victimes ?

Présidente et responsable dans plusieurs associations, vous ne pouvez pas savoir le nombre de familles d’origine étrangère en France qui me disent qu’elles vont voter le Pen aux prochaines élections car ce sont elles, dans les cités perdues de la République, qui sont les premières et principales victimes de la criminalité et de l’islamisme.


Vous pouvez toujours vous donner bonne conscience, continuer à apporter des fleurs, allumer des bougies, à griffonner d’éternels regrets, après chaque attentat. SI VIS BELLUM, PARA PACEM.

Exigez plutôt de ceux qui nous gouvernent qu’ils fassent le job pour lequel vous les avez employés. Sans quoi, vous aurez toujours le prochain bulletin de vote pour les congédier. Mais il sera peut-être trop tard.




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