mercredi 2 décembre 2020

Electrochoc mortel

Interrogé à la sortie du Comité de concertation ce vendredi 27 novembre, le ministre de la Santé en Belgique a tenu un discours qui a interpellé de nombreuses personnes, y compris ses partenaires de coalition. 

Revenant sur la décision de rouvrir les commerces non essentiels dès le 1er décembre, Frank Vandenbroucke (SP.A, parti socialiste flamand) a ainsi expliqué que "faire du shopping ne comportait pas vraiment de risque quand tout était bien contrôlé". 

Des propos auxquels le journaliste de la VRT a immédiatement réagi, demandant dès lors pourquoi ces magasins avaient dû fermer leurs portes le 30 octobre dernier. 

"Parce qu'à un moment on avait besoin de prendre une décision choc, il fallait un électrochoc et cela impliquait que l'on ferme immédiatement les commerces non essentiels", a rétorqué le ministre de la Santé, qui a également admis qu'il s'agissait d'une mesure "psychologique".

Ceci n’a pas manqué de faire réagir le patron de l’Union des classes moyennes, en raison de la grave crise que traversent les indépendants et les commerçants.

Même le patron de Pairi Daiza est sorti de sa réserve.

Mais comment voulez-vous que la population adhère aux mesures de sécurité, si le ministre de la Santé annonce lui-même que ces dispositions sont prises arbitrairement ?

Faut-il rappeler au ministre que cet électrochoc a été mortel ?

Franck Vandenbroucke, le faux brûleur d’argent sale de son parti, était revenu aux affaires… pour le pire ?

J’ai signé la pétition pour sa démission. Il y a un moment où trop is te veel.


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