Hah wouais moi aussi welsh je veux l’ortograf kom sa sé phuturist mek !
Vive la
F-rance !
Sans déc, l’inclusion j’en ai rêvé, mais c’était pas à l’envers…
Aya Nakamura érigée en ambassadrice de la langue française par un député LREM.
En marge d'un débat sur la loi sur les accents, un élu a cité la chanteuse francophone la plus écoutée au monde pour illustrer ses propos sur l'évolution de la langue de Molière.
Vous avez entendu votre voisin appeler son petit camarade «djo» ? Votre fils arguer qu'il est dans son «comportement» ? Ou votre fille traiter son frère de «pookie» quand il vous a rapporté qu'elle vous avait menti ? Pas besoin de prendre rendez-vous chez l'orthophoniste. Toutes ces expressions obscures sont tirées de chansons d'Aya Nakamura, l'artiste qui ne laisse insensible aucun défenseur de la langue française.
Personnage parfois clivant au succès faramineux, la chanteuse née au Mali, s'est fait une spécialité d'inventer («Djadja» qui semble désigner un mythomane) ou de récupérer («Djo», un mec) des expressions à la viralité incroyable chez les jeunes. Si ses créations peuvent paraître sommaires, le public d'Aya Nakamura semble envoûté par cet univers langagier inédit.
Une particularité linguistique relevée à l'Assemblée, lors d'un débat autour de la future loi destinée à lutter contre la glottophobie, rapporte BFMTV. Citant d'abord son collègue Stéphane Peu, qui évoquait le pluralisme et la vivacité de la langue de Molière, le député LREM Rémy Rebeyrotte, ancien professeur d'économie à l'université, a illustré ses propos en faisant l'éloge de la chanteuse française la plus écoutée au monde.
«Quand je vois des jeunes comme Aya Nakamura qui aujourd'hui par sa chanson est en train de réinventer un certain nombre d'expressions françaises, ça me paraît absolument remarquable. Elle est en train de porter au niveau international de nouvelles expressions et évolutions de la langue. Et ça, ce sont des choses extrêmement fortes», a-t-il soutenu.
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