En Belgique, le MR (Mouvement Réformateur, droite traditionnelle) veut aussi sa loi contre "la haine" en ligne.
En réalité, ils veulent
s'inspirer de la Macronie pour museler les gens.
En France, le Conseil
constitutionnel avait heureusement vidé de sa substance le texte de loi sur la « haine » en ligne,
concocté par la présumée innocente de morsure
sur chauffeur de taxi, harcèlement, sexisme, homophobie, détournement
de fonds publics.
Malheureusement, la
Macronie ne s’arrête pas là dans son entreprise de censure de l’opinion publique,
de répression de mouvements sociaux en interdisant, avec l’article 24 de sa loi de sécurité globale, de filmer les violences policières. De ce fait, elle fait l’aveu de les avoir commandités (pour rappel, le
mouvement des gilets jaunes s’est éteint non pas faute de raisons sociales mais
par la crainte des matraquages, gazages, amputations et éborgnages par des
policiers que le pouvoir épuisait volontairement, avant de les absoudre et de
les décorer).
Cette disposition,
inutile pour protéger les policiers puisque la loi interdit déjà de nuire par diffamation,
injure, appel à la violence, avec circonstance aggravante si on s’en prend à
une personne dépositaire de l’autorité publique, est cependant bien utile au pouvoir pour réprimer ses opposants.
Même les médias qui ont
largement contribué à l’avènement de Macron 1er ont protesté contre cette loi, c’est dire !
Et voici que Mathieu Michel,
apparemment aussi calé en libertés fondamentales qu’en néerlandais, veut nous pondre une loi « Avia » belge. Il
est évidemment soutenu par l’inénarrable chef de son parti, notre indispensable
(pour nous faire marrer !) Georges-Louis Bouchez, dont les gaffes successives
ont fait échouer des accords pour obtenir un gouvernement fédéral et ont donc retardé sa
constitution, la Belgique faisant encore l’objet de risée universelle, ont fait
qu’un excellent ministre des indépendants (le seul à avoir fait son job pendant
la 1ère vague de Covid) a été mis sur la touche et pour finir ont contraint son propre parti à le mettre sous tutelle d’un groupe de 11 responsables, oui, Georges-Louis, qui
traîne des casseroles certes plus légères que celles d’Avia, mais pas
négligeables.
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