Non,
ce ne sont pas que des pierres.
Des
générations d’ouvriers, d’artisans, de compagnons, d’artistes les ont assemblées
pendant des siècles, certains ont dû en payer le prix de leur vie lors d’accidents.
Elles
sont du temps où les hommes savaient bâtir.
Le
temps où les hommes savaient construire du durable, du beau : un savoir qu’on a
perdu, peut-être à jamais.
Le
temps où les hommes étaient capables de se sacrifier pour leur spiritualité, et
non pas comme aujourd’hui où, quand ils le font, c’est dans un acte pour tuer
le plus possible d’autres hommes.
Le
temps où les constructions sauraient dans le futur résister aux guerres et aux
cataclysmes naturels, le temps où les ponts ne s’écroulaient pas brusquement, au
moyen-âge comme dans l’antiquité.
Le
temps où les hommes bâtissaient pour élever leur âme, faire l’histoire sans en
tirer reconnaissance. Pas pour en tirer profit ni gloire.
Le
temps où les hommes étaient des hommes.
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