J’ai
revu hier ce téléfilm.
Et
cette fois, c’est à chaque scène des claques en pleine figure.
Au
premier visionnage il y a 2 ans, je ne l’avais pas pris si durement : l’orage
était passé, même si l’histoire du début était la même : se confronter à
ce mur du déni de son entourage… alors, tout allait à peu près bien.
Mais
non, l’autisme ne vous lâche pas. Il est toujours là. Je serai toujours cette mère
désenfantée que son unique bébé n’aura jamais regardée dans les yeux.
On
s’en remet.
Mais
le problème est pour son avenir : quand on prend conscience qu’en fait on
est toujours l’unique décodeur entre lui et la société ; lui traduire les
consignes, organiser sa vie, structurer son espace-temps, être l’interface et l’excuseur
perpétuel… les décisions, les choix, tout cela lui est étranger. Et nous, on n’est
pas éternel. Ni infaillible.
Et,
entretemps, tous ces appels à l’aide de familles dans des situations qui
auraient pu être les mêmes, mais qui, faute de chance, ont été pire, ou étaient
bien plus catastrophiques dès le départ.
On
avance. Mais il aurait fallu quand même, par respect pour toutes ces familles
qui se bougent, par respect pour tous ces citoyens qui paient des impôts, un peu
investir dans l’avenir de ces mômes. Les choix en matière d’application de
programmes politiques ne doivent pas se limiter pas à l’échéance électorale.
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