Si
Capucine ne vous arrache pas une larme, vous avez un cœur de pierre.
J’ai
été Capucine. Ce n’était pas mon intelligence qui était remise en cause par un
faiseur de buzz à tout prix, mais ce à quoi j’ai dédié ma vie : mon engagement
de bénévole dans le handicap et l’autisme.
Non,
l’audimat, le public avide de sensations de plus en plus fortes ne justifie pas
le manque de professionnalisme de journalistes, chroniqueurs et autres
animateurs qui n’hésitent pas à piétiner une vie, un honneur.
L’information
exige qu’on la recoupe, et qu’on entende toutes les parties avant de publier.
Le métier de journaliste mérite bien mieux que d’être l’instrument de personnes
se livrant à des pratiques diffamatoires. Vous ne serez pas tous des Albert Londres,
des Pulitzer, des Kessel, des Camus… vous pouvez cependant essayer de faire en
sorte qu’ils ne se retournent pas trop souvent dans leur tombe.
Et
si on a commis l’erreur de ne pas vérifier l’information avant de jeter en
pâture l’honneur et la vie d’une personne, il est encore plus grave de persister
en refusant un droit de réponse ou en ne l’accordant que diminué, tronqué,
alors qu’on connaît la vérité.
Guy
Carlier a eu l'intelligence de s'excuser et non pas d'essayer de trouver des
justifications où il n'y en a pas.
Puisse
cet instant « contaminer heureusement » certains chroniqueurs de ONPC,
voire d’autres moins célèbres, plus locaux. Le buzz n'est pas tout. Et si vous
sacrifiez votre âme à votre carrière, c’est que la 1ère ne vaut pas
grand-chose.
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