Extrait
d’un dossier du Soir (extraits en italique).
Trente jours sans se
plaindre.
Le « syndrome de Calimero » touche de plus en plus de monde.
Les pensées négatives nous veulent-elles du mal ? En Flandre, une campagne propose de tester un mois sans se plaindre. Elle sera lancée lundi, à l’occasion du « Blue Monday ».
Le « syndrome de Calimero » touche de plus en plus de monde.
Les pensées négatives nous veulent-elles du mal ? En Flandre, une campagne propose de tester un mois sans se plaindre. Elle sera lancée lundi, à l’occasion du « Blue Monday ».
S’il
est bien sûr impossible de passer 30 jours sans se plaindre, il s’agit plutôt
en fait de montrer qu’il y a un problème quand ça devient un automatisme :
Des chercheurs en
psychologie de l’université de Stanford ont récemment démontré la facilité avec
laquelle les pensées négatives peuvent devenir des réflexes. En effet, au plus
un signal (une pensée ou émotion négative, par exemple) est transmis entre les
synapses de deux neurones, plus le réseau de communication entre ces synapses
se densifie, afin de faciliter l’apparition de ce signal. En résumé : une émotion
négative ressentie de façon régulière deviendra, progressivement, un réflexe
presque naturel pour le cerveau.
Fanny Weytens, docteure
en psychologie et coach spécialisée dans les émotions positives, résume ainsi
le fonctionnement de ce cercle vicieux : « Notre organisme a tendance à porter
son attention sur les stimuli environnementaux qui sont cohérents avec
l’émotion ressentie. Une personne en colère va naturellement avoir tendance à
se focaliser sur les éléments négatifs qui l’entourent. »
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