lundi 30 décembre 2019

De la soupe aux raisins de la colère


Le constat est fait : non seulement il y a plus de personnes pauvres qui doivent recevoir, mais moins de personnes en mesure de donner (parfois, ce sont les deuxièmes qui sont passées au premier stade !) et moins d’incitants fiscaux pour les personnes les plus riches.

2018 avait déjà souffert de cette tendance. Pour 2019, elle s’aggrave.

Comme je le disais dans ce post, l’on peut déplorer que l’État ne fasse pas son travail alors que nous payons des impôts et qu’il reporte ses devoirs sur les associations. Mais la solution n’est pas de tirer à boulets rouges sur les associations qui font de leur mieux et les opérations médiatiques qui peuvent leur apporter un coup de pouce. Si demain, ces associations s’arrêtaient, l’État ne ferait pas plus. On se trompe de responsable.


Les mêmes tireurs à boulets rouges critiquent qu’une « œuvre d’art » – banane scotchée sur un mur – atteigne des prix fous. C’est bien méconnaître le marché de l’art contemporain et ses merveilleux cadeaux fiscaux.


Oui, le système devrait changer, être équitable. Mais c’est une révolution qui seule pourrait le faire. Pas des associations, dont la plupart sont d’ailleurs apolitiques. Encore une fois, on se trompe de cible. Et ceux qui critiquent ne sont pas ceux qui agissent concrètement. Il y a peut-être certaines motivations inavouables qui peuvent être la cause de cette erreur. Crachat dans la soupe ou raisins trop verts…





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