De plaines en forêts de vallons en collines
Du printemps qui va naître à tes mortes saisons
De ce que j'ai vécu à ce que j'imagine
Je n'en finirai pas d'écrire ta chanson
Ma France
Au grand soleil d'été qui courbe la Provence
Des genêts de Bretagne aux bruyères d'Ardèche
Quelque chose dans l'air a cette transparence
Et ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche
Ma France
Cet air de liberté au-delà des frontières
Aux peuples étrangers qui donnaient le vertige
Et dont vous usurpez aujourd'hui le prestige
Elle répond toujours du nom de Robespierre
Ma France
Celle des travailleurs devenus misérables
Eux dont un président a dit qu’ils ne sont rien
Celle dont il a vendu les fleurons aux copains
Mis les services publics dans un état lamentable
Ma France
Et nous pleurons notre colère sur un clavier
Nos mots sont comme des petites bombes
Nous n’en finirons pas, nous les révoltés
De dire qu'il est temps que le malheur succombe
Ma France
Nos voix se multiplient à n’en plus faire
qu’une
Celle qui paie toujours vos crimes vos impairs
En subissant ces mutilations communes
Que vous nous infligez pour la faire taire
Ma France
Celle qui ne possède en or que ses nuits
blanches
Pour la lutte obstiné de ce temps quotidien
Du bulletin que l’on glisse dans l’urne un
dimanche
Aux manifs qu’on fera certains lendemains
Ma France
Qu’elle monte du Sud, descende du Nord
Celle qui chante en moi, la belle, la rebelle
Elle prépare l’avenir, qui pètera si fort
Quand vous aurez fait jaillir l’ultime
étincelle
Ma France
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