Pour ceux qui n'ont pas
pris le temps de lire la circulaire de la ministre de l'enseignement de la Fédération
Wallonie-Bruxelles reprenant l’avis n° 150 du Conseil Supérieur de l’Enseignement Spécialisé concernant les
mesures de contention et de mise en isolement et s'arrêtent au sensationnel des
médias : cette circulaire demande à tout faire pour éviter la contention, et de
ne s'y résoudre qu'en cas de danger physique imminent, quand toutes les
méthodes de désescalade, de prévention et de gestions de
comportements-problèmes ont échoué.
Elle demande de prévenir
en amont les parents de la possibilité de prendre les mesures adéquates en cas
de danger, de les informer de l'application de la mesure, et de consigner cette
application par écrit, d'en référer à un regard extérieur. La jurisprudence
nous apprend que la non-assistance à personne en danger l'emporte sur les
autres législations, nationales et internationales. Les faits divers récents
dans les écoles spécialisées n'ont apparemment pas suivi ce protocole, d'où ce
nécessaire rappel.
Last but not least : que
ce soit dans cet avis, ou dans les recommandations générales du Centre de
l'égalité des chances, du Délégué général aux droits de l'enfant et du Service Universitaire
Spécialisé pour personnes avec Autisme où je représentais les familles lors de
leur rédaction, j'ai personnellement fait écarter toute possibilité d'envisager
la contention comme moyen thérapeutique, afin de faire barrage à la méthode du
packing que voulait importer le psychiatre Pierre Delion en Belgique.
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