Bonjour à tous,
Nous tenons à rétablir certaines vérités par rapport à un post de Sophie Robert
qui circule.
Autisme France a été
abordée par Sophie pour soutenir son projet de reportage sur l’inclusion
scolaire. Cette demande devait être présentée au Conseil d’Administration, qui
était alors en pleine réélection. Nous ne savions pas alors que la demande
avait été soumise quelques jours avant la date limite pour la réponse de la
CNSA.
Il faut savoir que la
CNSA demandait l’appui de partenaires institutionnels, c’est-à-dire, pour un
tel sujet, l’Éducation Nationale et non pas une association.
Autisme France aurait
probablement soutenu le projet, mais sous réserve de modifications.
Effectivement, le projet ne comportait que des débats avec des professionnels
et des parents. Quand on parle d’inclusion scolaire, on doit filmer dans les
classes pour montrer ce que c’est. Autisme France aurait pu aider à trouver des
lieux de tournage. Elle aurait pu aussi appuyer la demande de parrainage auprès
de l’Éducation nationale.
Le projet se proposait
aussi de privatiser pour lieux de plateaux de tournage la chambre de la
Pompadour et la péniche-restaurant sur la Seine « la Jonque ». Or, on
ne peut décemment demander de l’argent public pour louer des lieux prestigieux.
Il n’y avait pas non plus de budget présenté dans ce projet, du moins dans
l’extrait que nous avons reçu et sur lequel on nous demandait un avis.
Des noms de personnalités
du monde éducatif y étaient cités, pourtant au moins une personne n’était pas
au courant de son engagement dans le projet. Une autre, pourtant experte en ce
domaine, avait été écartée sans apparemment de raison valable.
Autisme France représente
les familles à nombre de groupes de travail nationaux et régionaux pour faire
avancer la cause : il nous faut être sérieux et crédibles.
Sophie a alors dit
qu’Autisme France voulait imposer sa
loi. Mais, dans le 2e projet, soumis à la plateforme
participative KissKissBankBank, on pouvait trouver un budget, tout à fait
raisonnable, pas de lieux prestigieux privatisés, reportage à l’école et pas de
personnalités inscrites « à l’insu de leur plein gré ». L’on peut
donc penser que les avis exprimés plus haut n’étaient pas si dictatoriaux…
Mais on peut toujours
représenter un projet. Entretemps, grâce aux nombreux dons, la plateforme
participative avait récolté plus de budget qu’il n’en fallait. Et Sophie avait
reçu l’appui de l’Éducation Nationale. On le sait depuis aujourd’hui, c’était
pour re-présenter le projet à la CNSA. Cela semblait de bon augure, jusqu’au
post d’aujourd’hui de Sophie sur Facebook. Autisme France n’est pas présente
dans les commissions de la CNSA et ne savait même pas que le projet de Sophie y
était de nouveau présenté. Notre association n’a jamais été sollicitée sur ce
nouveau projet.
On peut toujours
représenter un projet une 3e fois. Et, dans ce cas, notre CA sera
toujours heureux d’aider Sophie dans le montage du dossier pour qu’il ait plus
de chance de réussir, si elle le souhaite. Autisme France n’a jamais fait la
promotion d’un système qui exclurait nos enfants de l’école. Tout le monde ne
peut pas en dire autant.
Nous pensons donc qu’il
faut unir nos efforts afin de faire tout ce qui peut favoriser l’inclusion
scolaire, et surtout arrêter, pour de vieilles inimitiés personnelles, d’agir
contre notre cause en divisant et calomniant. Monter les associations les unes
contre les autres ne peut pas être compris des tutelles et financeurs.
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