Suite de « l’affaire Amélie » :
parution d’une circulaire pour les cas prioritaires.
Suite à l’Affaire Amélie,
Parution de la circulaire relative à la mise
en œuvre d'une procédure de prise en compte des situations individuelles
handicapées enfants et adultes.
Lire ici pourquoi
Lire ici la circulaire.
J’y
relève ci-dessous quelques raisons d’inquiétude :
Est-ce que dans « les refus
d’admission » (cf. page 2) on compte aussi les manques de
places ? La proposition d’exil en Belgique ?
Les situations « critiques » sont des situations :
- dont la complexité de la prise en charge génère pour
les personnes concernées des ruptures de parcours : des retours en famille non
souhaités et non préparés, des exclusions d’établissement, des refus d’admission en établissement ;
- et dans lesquelles l’intégrité, la sécurité de la
personne et/ou de sa famille sont mises en cause.
Ces
deux conditions doivent être réunies pour qualifier les situations
critiques. »
Page 3 : on s’assoit dans les faits sur
les bonnes pratiques, mais ça fait joli de les écrire dans un texte :
(puis une circulaire c’est pas contraignant)
« A
l’échelon régional, les ARS désignent,
en leur sein, un référent régional pour les situations
critiques. Il lui sera confié :
- Une mission opérationnelle […]
« Une
mission d’analyse et de diffusion des bonnes pratiques » »
C’est bien ça, page 4 mais :
« A l’échelon national, la CNSA met en place une cellule nationale d’appui aux situations
critiques. Deux missions lui sont confiées.
- Une mission d’appui opérationnelle
La cellule aura, auprès des ARS, une fonction d’aide à la
gestion des situations critiques que les ARS, avec les CG, n’auront pas réussi
à résoudre au niveau régional (comme identifier une filière nationale, trouver
un accompagnement adapté hors du territoire de vie de la personne, faire
intervenir les centres ressources nationaux dans la recherche de solution et l’appui
à la famille et aux structures…). Le directeur de la CNSA informe la Ministre
des situations dont il est saisi.
- Une
mission d’analyse et de diffusion des bonnes pratiques
La cellule, en lien avec les administrations centrales
d’Etat concernées (SGMASS, DGCS, DGOS, DGESCO…) est chargée :
- de
réaliser un état des lieux précis des bonnes pratiques et des points de blocage
qui lui sont remontés des ARS ; »
(cf. ce qui se passe en ce moment en
Île-de-France et dans d’autres régions).
Re-Page 4 : on jette à la poubelle la Convention
Relative aux Droits des Personnes Handicapées ?
« trouver un accompagnement adapté hors du territoire de vie
de la personne, »
Dans l’urgence… qui peut s’éterniser… on en a
depuis 50 ans en Belgique des cas d’urgence français ! Les Belges ont même
employé un généalogiste pour retrouver la famille (Faut-il en pleurer ?
Faut-il en rire ? Je n’ai pas le cœur à le dire… on ne voit pas le temps
passer).
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