mardi 3 novembre 2015

Mise au point


Bonjour à tous,

Nous tenons à rétablir certaines vérités par rapport à un post de Sophie Robert qui circule.

Autisme France a été abordée par Sophie pour soutenir son projet de reportage sur l’inclusion scolaire. Cette demande devait être présentée au Conseil d’Administration, qui était alors en pleine réélection. Nous ne savions pas alors que la demande avait été soumise quelques jours avant la date limite pour la réponse de la CNSA.

Il faut savoir que la CNSA demandait l’appui de partenaires institutionnels, c’est-à-dire, pour un tel sujet, l’Éducation Nationale et non pas une association.

Autisme France aurait probablement soutenu le projet, mais sous réserve de modifications. Effectivement, le projet ne comportait que des débats avec des professionnels et des parents. Quand on parle d’inclusion scolaire, on doit filmer dans les classes pour montrer ce que c’est. Autisme France aurait pu aider à trouver des lieux de tournage. Elle aurait pu aussi appuyer la demande de parrainage auprès de l’Éducation nationale.

Le projet se proposait aussi de privatiser pour lieux de plateaux de tournage la chambre de la Pompadour et la péniche-restaurant sur la Seine « la Jonque ». Or, on ne peut décemment demander de l’argent public pour louer des lieux prestigieux. Il n’y avait pas non plus de budget présenté dans ce projet, du moins dans l’extrait que nous avons reçu et sur lequel on nous demandait un avis.

Des noms de personnalités du monde éducatif y étaient cités, pourtant au moins une personne n’était pas au courant de son engagement dans le projet. Une autre, pourtant experte en ce domaine, avait été écartée sans apparemment de raison valable.

Autisme France représente les familles à nombre de groupes de travail nationaux et régionaux pour faire avancer la cause : il nous faut être sérieux et crédibles.

Sophie a alors dit qu’Autisme France voulait imposer sa  loi. Mais, dans le 2e projet, soumis à la plateforme participative KissKissBankBank, on pouvait trouver un budget, tout à fait raisonnable, pas de lieux prestigieux privatisés, reportage à l’école et pas de personnalités inscrites « à l’insu de leur plein gré ». L’on peut donc penser que les avis exprimés plus haut n’étaient pas si dictatoriaux…

Mais on peut toujours représenter un projet. Entretemps, grâce aux nombreux dons, la plateforme participative avait récolté plus de budget qu’il n’en fallait. Et Sophie avait reçu l’appui de l’Éducation Nationale. On le sait depuis aujourd’hui, c’était pour re-présenter le projet à la CNSA. Cela semblait de bon augure, jusqu’au post d’aujourd’hui de Sophie sur Facebook. Autisme France n’est pas présente dans les commissions de la CNSA et ne savait même pas que le projet de Sophie y était de nouveau présenté. Notre association n’a jamais été sollicitée sur ce nouveau projet.

On peut toujours représenter un projet une 3e fois. Et, dans ce cas, notre CA sera toujours heureux d’aider Sophie dans le montage du dossier pour qu’il ait plus de chance de réussir, si elle le souhaite. Autisme France n’a jamais fait la promotion d’un système qui exclurait nos enfants de l’école. Tout le monde ne peut pas en dire autant.

Nous pensons donc qu’il faut unir nos efforts afin de faire tout ce qui peut favoriser l’inclusion scolaire, et surtout arrêter, pour de vieilles inimitiés personnelles, d’agir contre notre cause en divisant et calomniant. Monter les associations les unes contre les autres ne peut pas être compris des tutelles et financeurs.







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